Le chef de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) y a plaidé en faveur d’un dialogue politique incluant toutes les composantes du pays (partis, organisations de la société civile, gouvernement) pour sortir de la crise postélectorale. L’UDD prend d’ailleurs part à ces concertations censées déboucher sur des réformes constitutionnelles.
Bons termes avec l’opposition
Depuis son bureau du quartier du Fleuve, à Bamako, Coulibaly s’entretient régulièrement avec des diplomates et des responsables de la sécurité de la sous-région, évoquant notamment avec eux les défis du G5 Sahel, qu’il a contribué à mettre en place. Il se dit en bons termes avec l’opposition.
Interrogé sur un éventuel retour dans un gouvernement de large ouverture, il répond : « Si on me sollicite, pourquoi pas ? » Tout en précisant qu’ »il est possible d’aider sans être dans l’appareil exécutif ».
Celui qui fut également ministre de l’Administration territoriale a conduit, entre le 27 février et le 6 mars, une mission d’évaluation électorale de la présidentielle aux Comores, pour le compte de l’OIF.