Présidentielle en Algérie : le report de l’élection est-il constitutionnel ?

Alors que nombre d’observateurs s’interrogent sur la légalité du report de l’élection présidentielle, annoncé lundi 11 mars par Abdelaziz Bouteflika, la Constitution semble offrir deux possibilités pour le justifier. Explications.

Tayeb Belaïz, à l’époque ministre de l’Intérieur, proclamant la victoire d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 2014. © YouTube/AFP

Tayeb Belaïz, à l’époque ministre de l’Intérieur, proclamant la victoire d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 2014. © YouTube/AFP

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Publié le 17 mars 2019 Lecture : 1 minute.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

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Iceberg en vue. Le report de la présidentielle, initialement prévue le 18 avril, est un vrai casse-tête constitutionnel. Car le mandat du président expire au 28 avril – cinq ans après sa prestation de serment en 2014 – , et nulle disposition dans la loi fondamentale ne prévoit son prolongement. Si bien que l’opposition évoque la vacance du pouvoir à partir de cette date et dénonce une usurpation de fonctions.

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