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Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA

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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

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Politique

Mobilisation anti-Bouteflika : le casse-tête algérien vu du Maghreb, d’Afrique et de France

Alors que la mobilisation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika se poursuit, les voisins et partenaires du plus grand pays d’Afrique suivent très attentivement l’évolution de la situation, redoutant une déstabilisation qui aurait pour eux des conséquences sécuritaire, migratoire ou encore énergétique.

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Mis à jour le 12 novembre 2019 à 16:38

Manifestation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dimanche 24 février à Paris. © Augustin LE GALL/HAYTHAM-REA

Deux messages lus en son nom en moins d’une semaine. Les manifestations monstres qui secouent l’Algérie depuis le 13 février ont eu une ­conséquence ­immédiate : l’accélération du rythme des échanges épistolaires entre Abdelaziz Bouteflika et son peuple. Dans sa dernière missive, datée du 7 mars, le président algérien se félicite du caractère pacifique des rassemblements, signe de la « maturité de nos concitoyens » et de la réalité du « pluralisme démocratique ».

Mais le ton se fait vite plus grave quand le chef de l’État algérien met en garde contre « une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait […] provoquer le chaos ». Ce scénario catastrophe, les voisins et amis de ­l’Algérie le redoutent. Voici pourquoi.