
Manifestation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dimanche 24 février à Paris. © Augustin LE GALL/HAYTHAM-REA
Alors que la mobilisation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika se poursuit, les voisins et partenaires du plus grand pays d’Afrique suivent très attentivement l’évolution de la situation, redoutant une déstabilisation qui aurait pour eux des conséquences sécuritaire, migratoire ou encore énergétique.
Deux messages lus en son nom en moins d’une semaine. Les manifestations monstres qui secouent l’Algérie depuis le 13 février ont eu une conséquence immédiate : l’accélération du rythme des échanges épistolaires entre Abdelaziz Bouteflika et son peuple. Dans sa dernière missive, datée du 7 mars, le président algérien se félicite du caractère pacifique des rassemblements, signe de la « maturité de nos concitoyens » et de la réalité du « pluralisme démocratique ».
Mais le ton se fait vite plus grave quand le chef de l’État algérien met en garde contre « une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait […] provoquer le chaos ». Ce scénario catastrophe, les voisins et amis de l’Algérie le redoutent. Voici pourquoi.
• En France, ni ingérence ni indifférence
« Moins on en dit, mieux on se porte », souffle une source au sein des autorités françaises. À l’origine de ce que l’avocat Jean-Pierre Mignard, proche d’Emmanuel Macron, appelle « l’embarras français », il y a d’abord le poids de l’histoire – la très violente colonisation française. « Il est important que la France n’alimente pas les critiques sur le “parti de l’étranger” », insiste le député macroniste Jacques Maire, vice-président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, qui a travaillé plusieurs années en Algérie.
Autre source d’embarras, les relations « presque familiales », comme dit Me Mignard, entre les deux pays. « Tout Algérien a un parent en France. La demande de visas pour la France est déjà très forte. Demain, si c’est le chaos en Algérie, il y aura un vrai risque de boat-people, analyse un ancien diplomate français en poste à Alger. On doit avoir à l’esprit cette dimension. »

Le président français Emmanuel Macron. © Franck CRUSIAUX/REA
Dans cette politique du moins-disant, Paris tente de ne fâcher personne. Ni le pouvoir ni la rue. D’où la formule « ni ingérence ni indifférence » reprise en chœur par le Premier ministre, Édouard Philippe, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. « Si on dit ouvertement que Bouteflika est en bout de course, on provoque une crise majeure avec le régime, murmure l’ancien diplomate français, mais on sait que la rue algérienne attend une manifestation d’intérêt de la part de la France. »
Emmanuel Macron, qui est allé plusieurs fois à Alger, a sans doute, comme dit le chercheur Benjamin Stora, la « tentation naturelle » de soutenir la jeunesse algérienne. Mais il demande de la retenue à ses ministres. Seule allusion à cette « tentation naturelle » : le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, souhaite une « élection qui réponde aux revendications profondes de la population ». Jacques Maire, lui, salue la « désinhibition de la jeunesse après de longues années où la société a été inhibée par le risque islamiste ».
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Pour manifester son intérêt à la jeunesse, Paris mise plutôt sur quelques gestes, millimétrés. Le 25 février, Emmanuel Macron a joint son ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt. Lequel a atterri à Paris le surlendemain. « On l’a rappelé pour consultation, pour signaler notre très grande attention, explique un proche du dossier. On respecte la souveraineté de l’Algérie, et nous souhaitons que les Algériens puissent décider pour eux-mêmes. » Comment ont réagi les autorités algériennes ? Selon nos informations, elles n’auraient pas signifié leur mécontentement.
Les États-Unis ne vont-ils pas beaucoup plus loin en « soutenant le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement » ? « La position américaine n’est pas un marqueur pour nous. Mais cela ne veut pas dire que nous sommes partisans du statu quo. » À Paris, dans les allées du pouvoir, le maître-mot reste « sérénité ».
Les Algériens ont une expérience terrible de la violence. Faisons-leur confiance
« À Alger, les gens manifestent dans le calme, et les forces de l’ordre réagissent avec retenue, remarque l’officiel français. La dernière lettre du président Bouteflika aux Algériens montre que des interactions sont possibles avec les autorités. » Y a-t-il un risque islamiste, comme après les émeutes d’octobre 1988 ? « L’État algérien est solide. Et puis, entre 1988 et aujourd’hui, il y a eu la guerre civile. Les Algériens ont une expérience terrible de la violence. Faisons-leur confiance. » Notre ancien diplomate en poste à Alger n’est pas tout à fait d’accord : « Les islamistes sont habitués à survivre dans la clandestinité. En cas d’insurrection, ils seront la seule force structurée et pourront réinvestir le champ politique. »
Les Français pensent-ils à l’après-Bouteflika ? Ouvertement, non, mais ils observent attentivement ce que disent et font, parmi d’autres, le général Ghediri – candidat à la présidentielle –, l’homme d’affaires Issab Rebrab et les anciens Premiers ministres Ali Benflis et Mouloud Hamrouche. « Benflis est habile, estime notre ex-diplomate. En se retirant de la compétition, il n’apparaît pas comme complice du pouvoir et se met en réserve. » L’espoir de Paris, c’est que l’armée, la sécurité nationale et les milieux d’affaires s’entendent sur un candidat de compromis.
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« Si les dignitaires ont présenté Bouteflika, c’est qu’ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un plan B. La seule chose qui les anime, c’est la préservation du système. Vu la pression de la rue, on peut espérer qu’ils aient un sursaut et qu’ils trouvent la bonne personne », conclut l’ex-diplomate en poste à Alger.
Par Christophe Boisbouvier
• En Afrique, la crainte d’un chaos régional
«Oui, on est préoccupé. Depuis la dernière lettre de Bouteflika aux Algériens, on intègre le fait qu’il y aura des changements importants à très brève échéance », confie un haut responsable sahélien. Des changements négatifs ? « Pas nécessairement, répond le même. Actuellement, à leur frontière sud, les Algériens sont dans la logique du mur de Berlin. La présence de la France leur pose un problème presque doctrinal. Pour eux, c’est la réincarnation de l’OCRS [l’Organisation commune des régions sahariennes – une collectivité territoriale créée par la France au Sahara de 1957 à 1963], et cela structure leur relation avec tous les États de la région. » Le secret espoir de ce haut responsable, c’est qu’un pouvoir algérien moins obsédé par la France soit plus coopératif avec ses voisins du sud, la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Plusieurs décideurs d’Afrique de l’Ouest craignent eux que les événements actuels en Algérie n’aient des conséquences très fâcheuses pour le Sahel. « Regardez la Libye de Kadhafi, lance un ministre des Affaires étrangères. Peu ou prou, elle contrôlait les groupes séparatistes du Nord-Mali. Depuis la chute du colonel, c’est la guerre. Avec l’accord d’Alger [de juin 2015], le pouvoir algérien est devenu garant d’un nouveau processus de paix. Certes, Bouteflika fait comme Kadhafi. Il éteint un feu à gauche et en allume un autre à droite. Mais il vaut mieux un interlocuteur comme lui que rien du tout. »
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Autre crainte, l’ouverture de la frontière sud de l’Algérie à tous les trafics. « Là circulent déjà beaucoup de terroristes et de trafiquants de drogue, s’inquiète un ministre de l’Administration territoriale. S’il n’y a plus d’État à Alger, ce sera la porte ouverte à n’importe quoi. » Et d’ajouter : « Depuis l’attentat du site pétrolier d’In Amenas [en janvier 2013], l’Algérie boucle sa frontière orientale avec la Libye à l’aide de quelque 60 000 soldats. Si cette frontière devient aussi une passoire, tout est à craindre. »
Mais l’opinion africaine n’a-t-elle pas envie de voir chuter les « présidents à vie » comme Abdelaziz Bouteflika… et Blaise Compaoré avant lui ? « S’il tombe, la rue va d’abord applaudir, mais très vite, elle va sans doute se rendre compte que c’était un moindre mal… comme Kadhafi ! » « Dans l’immédiat, je ne vois pas de risque islamiste en Algérie, confie notre haut responsable sahélien. Sans doute le MSP [le Mouvement de la société pour la paix, d’Abderrazak Makri] sera-t-il intégré dans les futures institutions. »
Les militaires ne dominent plus la scène politique algérienne comme avant, car ils ont été affaiblis par Bouteflika lui-même
Et s’il y a transition politique ? « Les militaires ne dominent plus la scène politique algérienne comme avant, car ils ont été affaiblis par Bouteflika lui-même. Je pense donc que la transition sera pilotée par un pouvoir mixte, moitié civil, moitié militaire. » Avec l’ancien Premier ministre Ali Benflis ? « Pas sûr du tout, car il est ouvertement hostile au FLN. Un homme peut revenir aux affaires. C’est Toufik Mediène [le chef des renseignements algériens, limogé en septembre 2015]. Pas au premier plan, mais dans l’ombre. Il a gardé un réseau et beaucoup d’obligés. Pour ses fidèles, il peut représenter une garantie de survie en incarnant la continuité d’une doctrine et d’un savoir-faire. » Ce haut responsable, comme beaucoup d’autres décideurs d’Afrique de l’Ouest, veut croire qu’à Alger le système FLN n’est pas encore mort.
Par Christophe Boisbouvier
• Extrême vigilance en Tunisie
Officiellement, les autorités ne se prononcent pas sur les événements qui agitent les Algériens. Mais prise en tenaille entre un pays qui se soulève et une Libye agitée, la Tunisie, fragilisée par une transition politique chaotique, ne peut que suivre l’actualité de son voisin de l’ouest avec grande inquiétude. Quel impact aurait pour le pays la déstabilisation de ce grand frère, premier soutien dans la région.

Le président tunisien Béji Caid Essebsi, reçu ici par Abdelkader Bensalah, le président du Sénat algérien, avait négocié en 2011 une aide de 100 millions de dollars auprès d'Alger. © Sidali Djarboub/AP/SIPA
En coulisses, des voix redoutent que la situation ne profite aux islamistes. Les craintes immédiates restent d’ordre sécuritaire. Car « la sécurité algérienne est liée à la Tunisie et réciproquement », explique un gradé du ministère de l’Intérieur. « Les Algériens veulent éviter l’infiltration des terroristes sur leur territoire ; les zones frontalières avec la Tunisie, particulièrement montagneuses et difficiles à surveiller, sont un refuge pour les terroristes, d’où une coopération accrue entre les deux pays, notamment depuis l’offensive d’In Amenas en 2013.
Les derniers accords passés fin février entre Tunis et Alger portent sur davantage de coopération en matière de technologie et de renseignement. D’autant que l’Algérie connaît une situation tendue sur toutes ses frontières (Libye, Niger, Mali, Mauritanie et Maroc). La diplomatie est aussi mise à contribution avec l’activation de différents canaux. Il s’agit aussi de contrôler la contrebande qui engraisse l’économie parallèle en Tunisie et alimente le terrorisme.
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Des réseaux et des complicités qui créent une confusion supplémentaire sur près d’un millier de kilomètres de frontières communes. Ces points de passage favoriseraient un éventuel exode des Algériens vers la Tunisie, estiment certains, qui font un parallèle avec la chute de Kadhafi et l’arrivée de Libyens en 2011. Ce ne sera probablement pas le cas : « Même durant la décennie noire, les Algériens n’ont pas fui massivement leur pays, mais la Tunisie avait alors un État fort », remarque un ancien du contrôle des frontières. En attendant, la Tunisie, qui souhaitait relancer une union maghrébine fondée sur un développement intégré, n’a plus qu’à consolider d’autres appuis, dont celui de l’Union européenne.
Par Frida Dahmani
• Silence inquiet à Rabat
« C’est discuté au cœur de l’État. » Au Maroc, les événements en Algérie sont surveillés de près. Mais au sein de la machine du pouvoir, nul n’ose en parler ouvertement.
Sur le plan sécuritaire, le dossier est entre les mains d’Abdellatif Hammouchi (DGST) et de Yassine Mansouri (DGED). Du côté du Palais, c’est le conseiller Fouad Ali El Himma qui est chargé de garder un œil sur la situation. Un haut fonctionnaire éclaire sur les grilles de lecture en vigueur. Un départ d’Abdelaziz Bouteflika ne susciterait pas de regrets, mais aucun des plans B n’a les faveurs de Rabat. « Et sûrement pas Ramtane Lamamra », ce grand diplomate peu amène à l’égard du Maroc. Le royaume, lui aussi, s’enquiert avant tout de la stabilité du pays. « On ne parle que des points de désaccord entre le Maroc et l’Algérie. Mais Alger est notre premier fournisseur africain, et une importante destination pour les exportations, souffle un haut fonctionnaire. On se fournit en gaz là-bas ! »
Autre motif d’inquiétude si la contestation dégénérait : des entrées nombreuses et soudaines dans le pays. « Rien d’impossible à gérer, mais un afflux logique de personnes venant retrouver des membres de la famille, » tempère un haut fonctionnaire. Les Algériens constituent la troisième communauté d’étrangers au Maroc.
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Les services ont relevé que le discours dur sur le royaume avait pris chez les Algériens, au point de se retourner contre le président, natif d’Oujda. Et si le scénario paraît peu probable, Rabat redoute qu’El Mouradia, aux abois, se montre plus agressif à l’égard du Maroc pour susciter un sentiment d’union sacrée dans sa population.
Les partis marocains, eux, gardent le contact : le 24 février, quarante-huit heures après le début des manifestations, des formations maghrébines étaient accueillies à Tanger, parmi lesquelles le RCD algérien (opposition). Le PJD, qui n’a dans les mains ni les Affaires étrangères ni l’Intérieur, s’est gardé de tendre la main au MSP ou au mouvement Rachad, abandonnant la solidarité « frériste ». Car le royaume tient surtout à sa sécurité. « Des frontières plus poreuses, des terroristes plus mobiles ; c’est là la principale crainte », assure Mustapha Sehimi, enseignant en droit et politologue.
Mardi 5 mars, après le défilé des enseignants à Marrakech contre des réformes dans l’éducation, des responsables assuraient en off : « Pas de contagion à craindre. » Une façon de conjurer le sort, alors que les manifestants les plus décidés scandaient « Algérie » comme une formule incantatoire ?
Par Jules Crétois
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