[Édito] Le cas algérien

L’Algérie est certes un cas extrême, mais pas sans précédent : des pays plus démocratiques ont déjà connu aussi des présidents malades. Laissons aux Algériens quelques mois de plus pour trouver une issue à leur situation.

Manifestation contre un cinquième mandant d’Abdelaziz Bouteflika, à Alger, le 1er mars 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Manifestation contre un cinquième mandant d’Abdelaziz Bouteflika, à Alger, le 1er mars 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

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Publié le 5 mars 2019 Lecture : 5 minutes.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

Sommaire

Les pays africains se rapprochent-ils, année après année, chacun à son rythme et selon ses spécificités, de la démocratie ? Sont-ils en train d’édifier des sociétés où l’État de droit est respecté ? Beaucoup d’entre nous le croient. Je sais, bien sûr, que la démocratie est désirée par tous les peuples. Et je n’ignore pas qu’il faut du temps et des efforts pour parcourir la distance qui la sépare de la dictature. Mais lorsque je vois ce qui se passe en ce moment au Soudan, qui va de dictature en dictature depuis près d’un siècle, je me prends à m’interroger : le chemin vers la démocratie est-il ouvert à tous les pays ?

Bien s’informer, mieux décider

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