« Prendre une seconde femme, mais ne pas oublier l’extincteur. » Voilà le genre de railleries qui circulaient dans la presse sénégalaise et sur les réseaux sociaux après qu’une femme avait immolé son mari en apprenant que celui-ci prenait une seconde épouse. « Des propos impensables il y a cinquante ans », selon l’écrivaine Marie-Angélique Savané, 71 ans, figure de proue du féminisme dans le pays qui assure que, dans les années 1970, ils auraient été condamnés.
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