L’accord de paix centrafricain paraphé le 6 février à Bangui prévoit « l’adoption d’une loi sur le statut des anciens chefs d’État ». « Elle doit permettre à ces derniers de rentrer au pays et, ainsi, d’éviter d’entretenir des frustrations qui alimentent le conflit », explique un signataire.
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Une amnistie nationale ?
Les groupes armés, notamment celui de Noureddine Adam, qui entretient des contacts fréquents avec l’ex-président Michel Djotodia, militaient en faveur d’une telle loi. Le texte de l’accord ne précise pas quel sera son contenu, mais lesdits groupes ont plaidé pour que les anciens présidents bénéficient d’une amnistie nationale.