En Iran, « Donald Trump fait le jeu des conservateurs »

Alors que l’Iran célèbre le quarantième anniversaire de sa révolution islamique, Armin Arefi livre une analyse documentée d’un État au faîte de sa puissance régionale, mais miné de l’intérieur par une succession de crises. Et brosse un tableau saisissant de la vie politique et quotidienne.

Manifestation anti-américaine à Téhéran en novembre 2018. © MORTEZA NIKOUBAZL/SIPA

Manifestation anti-américaine à Téhéran en novembre 2018. © MORTEZA NIKOUBAZL/SIPA

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Publié le 10 février 2019 Lecture : 6 minutes.

Le porte-avion Abraham Lincoln en 2012. Il navigue actuellement dans les eaux du Golfe. © Carlos M. Vazquez II/U.S. Navy
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Golfe : demain, la guerre ?

Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.

Sommaire

Armin Arefi est un analyste franco-iranien, spécialiste du Moyen-Orient.

Jeune Afrique : Neuf ans sont passés entre votre départ d’Iran, en 2007, et votre retour, en 2016. Comment le pays a-t-il évolué ?

Armin Arefi : Il y a eu une certaine ouverture en matière de libertés, due en partie aux nouvelles technologies et à l’avènement de la 4G. La circulation de l’information s’est accélérée. Instagram est devenu un véritable site de rencontre, de publicité, de commerce et d’information.

Et l’arrivée au pouvoir de Hassan Rohani, un religieux « modéré », a offert un bol d’oxygène à la population. Ça ne s’est pas traduit dans les lois, mais il y a moins de bassidji [miliciens du pouvoir], plus de tolérance.

Bien s’informer, mieux décider

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