Le 15 janvier, Vladimir Poutine a nommé Vladimir Titorenko ambassadeur de Russie en Centrafrique. Ce spécialiste des « questions relatives aux nouveaux défis et menaces » succédera à Sergueï Lobanov, en poste depuis 2011.
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Arabophone, francophone et anglophone, Titorenko, 60 ans, a été ambassadeur en Irak (2002-2003), où il a été blessé, puis en Algérie (2003-2007) et au Qatar (2009-2012). En novembre 2011, à l’aéroport de Doha, des douaniers, qui exigeaient qu’il leur remette sa valise diplomatique, l’avaient passé à tabac, provoquant une grave crise avec Moscou.
Dossiers sensibles
En Centrafrique, Titorenko hérite de deux dossiers sensibles. D’abord, celui de l’assassinat, le 30 juillet 2018, de trois journalistes russes qui enquêtaient sur la présence de mercenaires de leur pays appartenant à la société de sécurité Wagner, que dirigerait Evgueni Prigojin, un proche du Kremlin.
Ensuite, celui de la mise en œuvre de l’accord de coopération militaire, signé en août, qui porte notamment sur la formation des forces armées centrafricaines.