Politique

Présidentielle en RDC : Corneille Nangaa, sous pression, souhaite passer à « autre chose »

Sous pression depuis l’annonce des résultats provisoires, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confié à JA qu’il attendait la fin de son mandat, en juin, pour passer à « autre chose ».

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Mis à jour le 22 janvier 2019 à 07:44

Corneille Nangaa, président de la Ceni, le 13 novembre 2018, à Kinshasa. © Trésor Kibangula/JA

Depuis la publication des résultats provisoires contestés des élections du 30 décembre 2018, Corneille Nangaa « [se] repose » dans une suite d’hôtel du centre-ville de Kinshasa.

Subissant des pressions de toutes parts, le président de la Ceni a confié à JA qu’il attendait impatiemment la fin de son mandat, en juin, pour passer à « autre chose » : études, agriculture, exploitation de ses mines d’or, dont il assure détenir des permis datant d’avant son arrivée à la tête de la Ceni.


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Des reproches de Fayulu ou Ramazani Shadary

Son propre père, candidat malheureux à la députation à Watsa, le soupçonne d’avoir « volé [ses] voix pour les donner à un autre ». L’opposant Martin Fayulu, qui conteste la victoire de Félix Tshisekedi, lui adresse les mêmes reproches.

Arrivé troisième, selon les résultats de la Ceni, Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin du président Joseph Kabila, est lui aussi « en colère » contre Nangaa et l’accuse de trahison.