Le 6 février, la cour d’appel de Paris examinera la plainte contre X qu’a déposée le Comité de libération des prisonniers politiques (CL2P) pour homicides involontaires dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire d’Eseka.
En première instance, la justice avait refusé d’instruire cette plainte, estimant que le CL2P ne pouvait représenter les victimes en tant que partie civile. L’avocat du comité, Stéphane Engueleguele, met en avant la jurisprudence du procès des biens mal acquis, pour lequel l’ONG Transparency International a, elle, été reconnue partie civile.

Selon le bilan officiel, 79 personnes ont péri dans l’accident de train survenu à Eseka, au Cameroun, le 21 octobre 2016 © AP/SIPA