
Maria Ramos, directrice générale d’Absa Group Ltd en Afrique du Sud. © Alon Skuy/Sunday Times/Gallo Images/Getty Images
« Comment réussir son divorce… en affaires ? » Maria Ramos pourrait rédiger un manuel à l’intention des managers confrontés à ce challenge. À la fin de juin, la séparation entre Barclays et son ex-filiale Absa Group Limited, enclenchée en mars 2016, a été officialisée.
La perte de la tutelle britannique semble avoir ragaillardi les 41 000 salariés du troisième groupe africain.
Succession après 2020 ?
Son bénéfice au premier semestre de 2018 est son plus élevé depuis 2014. Ses pertes sur la même période ont reculé à leur plus bas niveau en trois ans. Ses revenus, tirés de douze pays africains, ont crû de 3 %, pour atteindre 37 milliards de rands (2,3 milliards d’euros) au premier semestre, malgré la sous-performance de l’économie sud-africaine.
Maria Ramos, qui fêtera ses 60 ans, dont dix à la tête d’Absa, au début de 2019, entend à moyen terme « doubler [la] part des revenus bancaires [du groupe] en Afrique pour la porter à 12 % », avec le Nigeria comme premier marché. Un challenge qui pourrait incomber aux successeurs de Ramos, qui, à la mi-2018, a évoqué pour la première fois sa succession, peut-être après 2020.
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