La semaine dernière, des rumeurs persistantes voulaient que Karim Wade soit au Maroc. Or, selon plusieurs de ses proches, le fils d’Abdoulaye Wade n’a jamais quitté Doha, au Qatar.
Alors que le temps presse (les postulants à la présidentielle ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur candidature devant le Conseil constitutionnel) et que son entourage ne cesse de répéter qu’il rentrera « bientôt » au Sénégal, le candidat du PDS semble, lui, plus hésitant.
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Le risque d’un retour en prison
Affichant une grande fermeté, les autorités assurent que, puisqu’il n’a pas réglé l’amende de 138 milliards de F CFA (210 millions d’euros) à laquelle il a été condamné, il se verrait appliquer la contrainte par corps dès son arrivée sur le territoire. Une partie du clan Wade refuse qu’il prenne le risque de retourner en prison.
S’ajoutent à ces considérations personnelles des impératifs constitutionnels : pour pouvoir se présenter à la présidentielle, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise (or Karim Wade n’a jamais confirmé avoir officiellement renoncé à sa nationalité française) et jouir de ses droits civils et politiques (ce qui n’est plus son cas depuis sa condamnation judiciaire).