Au siège de l’UA, lors du sommet extraordinaire des 17 et 18 novembre, on ne savait plus très bien en quelle qualité Nkosazana Dlamini-Zuma avait été conviée. Était-ce en tant qu’ancienne présidente de la Commission, ou en tant que ministre de la Planification de Cyril Ramaphosa, qu’elle accompagnait à cette occasion ? Quoi qu’il en soit, beaucoup se pressaient autour de l’Africa Hall pour saluer cette habituée de la maison.
La confiance de Ramaphosa
Signe que Ramaphosa lui fait confiance (elle avait tenté il y a moins d’un an de lui disputer la présidence de l’Afrique du Sud), Dlamini-Zuma est restée à Addis-Abeba après le départ du chef de l’État pour représenter son pays.
Une nouvelle preuve, aussi, de sa faculté à rebondir en toutes circonstances. À 69 ans, elle est la seule (avec Jeff Radebe, son collègue à l’Énergie) à avoir été ministre sous les cinq présidents de l’Afrique du Sud postapartheid, de Mandela à Ramaphosa.