Togo – Jean-Pierre Fabre : « Pas d’élections dans ces conditions »

Malgré la médiation de la Cedeao, le président de l’Alliance nationale pour le changement prône le boycott du scrutin. Selon le chef de file de l’opposition, il subsiste trop de points de blocage.

Jean-Pierre Fabre (Togo), candidat de l’Union des Forces de Changement (UFC) à la présidentce de la République, lors de la campagne électorale en février 2010. À la suite de divergences de vues avec son ex-mentor Gilchrist Olympio qui décida de se rallier au pouvoir après l’élection de Faure Gnassingbé, il crée l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dont il est l’actuel président. A Lomé, le 7. 02.2010. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA

Jean-Pierre Fabre (Togo), candidat de l’Union des Forces de Changement (UFC) à la présidentce de la République, lors de la campagne électorale en février 2010. À la suite de divergences de vues avec son ex-mentor Gilchrist Olympio qui décida de se rallier au pouvoir après l’élection de Faure Gnassingbé, il crée l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dont il est l’actuel président. A Lomé, le 7. 02.2010. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA

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Publié le 4 novembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Le président Faure Gnassingbé visitant le chantier du nouveau marché moderne de la préfecture, à Baifilo, le 14 juillet. © Présidence Togolaise
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Togo : la sortie de crise, c’est par où ?

Le pays attend toujours la fin du blocage politique qui le fragilise depuis un an. Pourtant, le temps presse s’il ne veut pas hypothéquer des performances économiques enfin prometteuses.

Sommaire

Jeune Afrique : Le gouvernement estime que vous faites obstruction aux réformes institutionnelles. Qu’en est-il ?

Jean-Pierre Fabre : Vous imaginez que, après avoir organisé les manifestations contre le pouvoir auxquelles le monde a assisté, nous puissions accepter d’aller aux élections dans ces conditions d’opacité ? Non ! Nous ne lâcherons rien sur ce qui va concourir à l’équité et à la transparence des élections.

Ne risquez-vous pas de vous mettre à dos les chefs d’État médiateurs de la Cedeao ?

Non. C’est la Cedeao qui veut régler la crise togolaise à travers les législatives. Elle a donc le devoir de tout mettre en œuvre pour que les conditions de leur bon déroulement soient réunies. Et qu’il n’y ait pas de contestation. Le 30 juillet, nous avons eu une discussion franche et respectueuse avec Alassane Ouattara, mais nous sommes restés fermes sur nos positions : pas d’élections dans les conditions actuelles.

 Nous exigeons 23 sièges de député à Lomé, contre 10 actuellement

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