[Édito] Togo : Faisons simple !

La sagesse et l’humilité recommandent de reporter les élections pour obtenir d’abord le consensus politique.

Des partisans de l’opposition togolaise, en juin 2013 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

Des partisans de l’opposition togolaise, en juin 2013 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

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  • André Silver Konan

    Journaliste et éditorialiste ivoirien, collaborateur de Jeune Afrique depuis Abidjan.

Publié le 6 novembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Le président Faure Gnassingbé visitant le chantier du nouveau marché moderne de la préfecture, à Baifilo, le 14 juillet. © Présidence Togolaise
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Togo : la sortie de crise, c’est par où ?

Le pays attend toujours la fin du blocage politique qui le fragilise depuis un an. Pourtant, le temps presse s’il ne veut pas hypothéquer des performances économiques enfin prometteuses.

Sommaire

Au Togo, les différentes pistes de sortie de crise sont d’autant plus difficiles à emprunter que la vie sociale et politique dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est ankylosée par trois syndromes : celui de Stockholm, qui touche une bonne partie du petit peuple ; celui d’hubris, qui aveugle les tenants du pouvoir et les empêche d’admettre son éventuelle perte ; et celui « de Ouagadougou », qui a gagné les rangs de l’opposition.

Tous ses leaders rêvent d’une révolution à la burkinabè, qui mettrait rapidement fin à « la dynastie cinquantenaire des Gnassingbé ». Mais au XXIe siècle une révolution populaire rapide et efficace ne se décrète pas par des hommes politiques. Elle se décide opportunément et spontanément par les peuples.

Bien s’informer, mieux décider

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