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Banques nigérianes : comme un parfum de crise
« Cette affaire n’aurait pas dû prendre de telles dimensions. Le Nigeria reste un pays très, très ouvert. » À la mi-octobre, en déplacement à Londres, Godwin Emefiele tente de contenir la déflagration causée par cette affaire.
Une infraction contestée par MTN
L’annonce a en effet détruit en quelques jours un tiers de la valeur de MTN à Johannesburg, renouvelé les inquiétudes sur l’instabilité réglementaire au Nigeria et menace les relations diplomatiques entre Pretoria et Abuja, qu’une visite en juillet du président Cyril Ramaphosa avait raffermies. « Je suis très optimiste sur une résolution à l’amiable [de ce différend] », a insisté Godwin Emefiele.
De son côté, MTN conteste vigoureusement en justice toute infraction et rappelle que le sujet a fait l’objet d’une enquête du Sénat, en 2016-2017, dont les conclusions « montrent que MTN Nigeria ne s’est pas rendu complice d’infractions aux lois sur le change ». Une première audience judiciaire est prévue à Lagos, le 30 octobre.