Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement de Paul Kagame et candidate au poste de secrétaire générale de l’OIF, à Paris le 20 septembre 2018 © Bruno Levy pour JA

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La Francophonie retourne à l’Afrique

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Politique

Francophonie : le lobbying de l’Élysée pour faire triompher Louise Mushikiwabo

La présidence française a mobilisé plusieurs de ses conseillers afin d’assurer l’élection de la Rwandaise Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), vendredi 12 octobre à Erevan.

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Mis à jour le 23 octobre 2018 à 15:23

Le président français et Louise Mushikiwabo, à Erevan, le 12 octobre. © OIF

Juste avant le sommet d’Erevan (11-12 octobre), afin d’accroître les chances de la Rwandaise Louise Mushikiwabo d’accéder au poste de secrétaire général de l’OIF, Emmanuel Macron s’était fixé trois objectifs : consolider le bloc africain, convaincre les Européens et amadouer les Canadiens, qui soutenaient leur compatriote Michaëlle Jean.

Les hommes du président

Philippe Étienne, le chef de la cellule diplomatique de l’Élysée, a alors mobilisé quatre hommes. À Aurélien Lechevallier, son bras droit, il a confié le volet canadien du dossier. Franck Paris, le conseiller Afrique du chef de l’État – à qui il avait soufflé le nom de Mushikiwabo –, et Rémi Maréchaux, directeur Afrique au Quai d’Orsay, se sont chargés du volet africain.


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Sur le plan opérationnel, Jules-Armand Aniambossou, qui coordonne par ailleurs le Conseil présidentiel pour l’Afrique, a fait plusieurs missions discrètes en Afrique (Sénégal, Tchad, Congo…), en Europe et dans les Caraïbes. Le 12 octobre à Erevan, Louise Mushikiwabo a été élue sans coup férir.