Dans ce dossier
Juste avant le sommet d’Erevan (11-12 octobre), afin d’accroître les chances de la Rwandaise Louise Mushikiwabo d’accéder au poste de secrétaire général de l’OIF, Emmanuel Macron s’était fixé trois objectifs : consolider le bloc africain, convaincre les Européens et amadouer les Canadiens, qui soutenaient leur compatriote Michaëlle Jean.
Les hommes du président
Philippe Étienne, le chef de la cellule diplomatique de l’Élysée, a alors mobilisé quatre hommes. À Aurélien Lechevallier, son bras droit, il a confié le volet canadien du dossier. Franck Paris, le conseiller Afrique du chef de l’État – à qui il avait soufflé le nom de Mushikiwabo –, et Rémi Maréchaux, directeur Afrique au Quai d’Orsay, se sont chargés du volet africain.
>>> À LIRE – France : qui sont les « Africains » du président Macron ?
Sur le plan opérationnel, Jules-Armand Aniambossou, qui coordonne par ailleurs le Conseil présidentiel pour l’Afrique, a fait plusieurs missions discrètes en Afrique (Sénégal, Tchad, Congo…), en Europe et dans les Caraïbes. Le 12 octobre à Erevan, Louise Mushikiwabo a été élue sans coup férir.