Assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en Tunisie : le « J’accuse » d’un comité

Le Comité de défense des deux figures de la gauche tunisienne assassinés en 2013 affirme détenir des documents et des informations sur les commanditaires qui n’ont, pour l’instant, jamais été identifiés par la justice.

Une manifestation dans le centre-ville de Tunis à la suite de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, en février 2013. © Amine Landoulsi/AP/SIPA

Une manifestation dans le centre-ville de Tunis à la suite de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, en février 2013. © Amine Landoulsi/AP/SIPA

Publié le 17 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

Une manifestation dans le centre-ville de Tunis à la suite de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, en février 2013. © Amine Landoulsi/AP/SIPA
Issu du dossier

Tunisie : les affaires Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi relancées

Six ans après les assassinats des leaders de la gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, qui avaient ébranlé en 2013 la Tunisie post-révolutionnaire, les enquêtes pour retrouver leurs commanditaires ont été relancées par les révélations successives d’un comité de défense pugnace.

Sommaire

Le Comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, assassinés en 2013, ne baisse pas la garde. Après avoir dénoncé l’existence d’un « bras armé » d’Ennahdha lors d’une conférence de presse, le 2 octobre à Tunis, ce collectif d’avocats s’apprête à faire de nouvelles révélations à Alger.

>>> À LIRE – Tunisie : le mystère entoure toujours l’assassinat de Chokri Belaid

la suite après cette publicité

Des liens avec l’Algérie

Certains de ces conseils assurent que, selon les aveux du terroriste tunisien Abou Talha, cette « organisation occulte » du premier parti de l’Assemblée aurait apporté son appui à la conception de l’attaque du site gazier d’In Amenas, survenue en Algérie en janvier 2013.

Toujours selon eux, Sihem Bensedrine, la présidente de l’Instance Vérité et Dignité, par son empressement à vouloir récupérer les archives de la présidence tunisienne lors de l’investiture de Béji Caïd Essebsi, en janvier 2015, visait à mettre la main sur des documents liés à la mort de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.

Si leurs assassins ont été traduits en justice, les commanditaires, eux, n’ont jamais été identifiés.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image