« Nous en avons ras le bol, confie une source proche du Palais. D’un côté les autorités françaises ne cessent de saluer les avancées du Maroc et son rôle clé dans la lutte contre le terrorisme et, de l’autre, des coups bas maintiennent le royaume sous pression permanente. »
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Condamné en appel à quatre ans de détention pour avoir fourni une aide logistique à Maalainine Lessir, l’émir d’une cellule jihadiste, Gallay (qui bénéficie en France du soutien de personnalités comme Christiane Taubira) ne pouvait donc pas, dans ce contexte, figurer au nombre des 428 détenus graciés le 20 août par le roi Mohammed VI.
En revanche, une nouvelle crise du type de celle qui, en 2014, avait suivi la tentative d’intrusion de policiers à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France n’est pas à exclure.