Face-à-face : Younès Boumehdi (Hit Radio) et Hakim Chagraoui (NRJ Maroc) s’arrachent les jeunes sur les ondes marocaines

Le premier est l’un des leaders de la bande FM au Maroc, le second a choisi une diffusion sur internet. Mais tous deux mènent une bataille pour séduire les 15-30, une tranche qui représente près de 30% de la population marocaine.

Younès Moumehdi, PDG de Hit Radio, et Hakim Chagraoui, patron de Radio Planet. © DR/Youtube

Younès Moumehdi, PDG de Hit Radio, et Hakim Chagraoui, patron de Radio Planet. © DR/Youtube

Publié le 10 août 2018 Lecture : 1 minute.

Younès Boumehdi, PDG de Hit Radio créée en 2005, en a fait la quatrième station la plus écoutée du Royaume, avec en moyenne 9% de parts d’audience, soit quelques deux millions d’auditeurs par jour.

En face, Hakim Chagraoui, patron de Radio Planet, a lancé la marque NRJ au Maroc, avec une webradio qui diffuse ses programmes depuis février 2018. Elle cumule en moyenne plus de 11 millions de sessions ouvertes mensuelles, pour quelque 400 000 auditeurs quotidiens.

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Deux chaînes de télévision pour Hit Radio

Bien installé avec Hit Radio sur ce créneau des jeunes auditeurs, Younès Boumehdi parie sur de nouveaux relais de croissance. Il vient de décrocher fin juillet la licence pour une nouvelle station hertzienne, Radio Shem’s, qui couvrira les provinces du Sud et diffusera de la musique locale. Et il a également obtenu l’autorisation pour deux chaînes de télévision satellitaires visant les mêmes types de public.

Hakim Chagraoui mise quant à lui sur les synergies entre événementiel et radio. Pour le moment, ce sont surtout les spectacles et les concerts qui font vivre Radio Planet, représentant 70 % de ses revenus, avec l’organisation de tournées d’artistes locaux et internationaux tels que Jamel Debbouze, attendu en octobre à Casablanca.

Faibles revenus publicitaires pour NRJ Maroc

Des événements qui sont aussi l’occasion de promouvoir la webradio NRJ Maroc, qui ne bénéficie pas encore d’importants revenus publicitaires : en 2017, seuls 400 millions de dirhams (36 millions d’euros) ont été investis sur internet par les annonceurs dans le pays.

Mais si ces revenus progressent légèrement (+ 3 % en un an), ils sont en grande partie captés par Google. Les radios hertziennes – dont Hit Radio – ont quant à elles généré un milliard de dirhams de revenus publicitaires, un chiffre en progression de 8 % l’année dernière, qui suscite l’appétit des groupes de médias.

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