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Aérien : Emirates, quelle stratégie pour demain ?
Neuf pays africains, parmi lesquels l’Algérie, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Libye, le Mozambique, le Soudan et le Zimbabwe, bloquent toujours le rapatriement des recettes issues de la vente de billets. Alors que l’Égypte a complètement réglé la situation, le Nigeria a décaissé 600 millions de dollars en juin. De son côté, l’Angola a promis de débloquer, avant la fin de juillet, des fonds qui s’élèvent à quelque 100 millions de dollars, contre 540 millions de dollars au début de l’année. Le pays figurait à la deuxième place mondiale des mauvais élèves, après le Venezuela et ses 3,78 milliards bloqués…
Un souci majeur, notamment pour Emirates, qui lie étroitement la fréquence de ses vols vers ces pays à l’attitude des gouvernements concernant ces recettes « gelées », particulièrement en Angola et au Nigeria. La compagnie de Dubaï avait mis fin, en juillet 2017, à son contrat de gestion de la compagnie nationale angolaise TAAG pour protester contre cette impossibilité de rapatrier ses bénéfices de Luanda. Emirates, qui a un temps arrêté sa liaison vers la capitale angolaise, la dessert de nouveau depuis six mois, et a annoncé l’augmentation de ses fréquences au début du mois.