
Des manifestants protestent contre la grâce de Daniel Galvan, le 6 août 2013, à Casablanca. © AP/SIPA
En août 2013, en pleine période estivale, un site d’information lance une bombe médiatique.
Parmi les 1 044 prisonniers graciés à l’occasion de la fête du Trône, un certain Daniel Galvan, ressortissant espagnol reconnu coupable d’actes de pédophilie sur onze enfants marocains.
L’affaire est tombée comme un cheveu sur la harira. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre et dépasse les frontières du pays. L’indignation traverse toutes les classes sociales. Et donne lieu à des manifestations monstres dans plusieurs villes du royaume. Le Danielgate est né. Conséquence : un communiqué annonce l’annulation de la grâce par Mohammed VI. Du jamais-vu ! Depuis, le système de grâce royale a connu une légère réforme.
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