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À la fin de 2012, le fonds spéculatif américain Muddy Waters Research annonçait dans un rapport la faillite prochaine d’Olam. En cause, selon lui, des « manquements » et des « malversations » dans la tenue de ses comptes.
Un document qualifié alors de « sans substance » par Olam, qui ne parvenait toutefois pas à empêcher la baisse de ses actions de 20 % en quelques jours. Ce rapport était-il fondé ? Les avis divergent encore aujourd’hui.
Participation d’un fond souverain à 56.3%
En revanche, il avait largement sous-estimé le soutien de Temasek Holdings. Entre la fin de 2012 et le début de 2014, le fonds souverain faisait passer en plusieurs fois sa participation de 16,3 % à 56,3 %, permettant à Olam de collecter des milliards de dollars… et de faire mentir Muddy Waters.