
Départ de Yahya Jammeh pour la Guinée équatoriale, janvier 2017. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique
Exilé depuis janvier 2017, l’ex-président garde des contacts dans son pays d’origine.
Près d’un an après son départ en Guinée équatoriale, le 21 janvier 2017, Yahya Jammeh garde une certaine influence en Gambie.
Selon des sources concordantes à Banjul, l’ex-président est toujours en contact direct avec ses fidèles, militaires compris, restés au pays.
Ainsi, mi-octobre, quatre majors et trois capitaines ont été limogés car ils échangeaient régulièrement au téléphone avec leur mentor exilé, lui fournissant notamment des informations sur la situation en Gambie.
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Parmi eux, l’un de ses anciens aides de camp et un major à qui Jammeh donnait des instructions pour gérer ses différentes activités dans son fief de Kanilaï, son village natal situé à 120 km au sud-est de Banjul.
Laissés libres après leur limogeage, certains de ces ex-gradés seraient réfugiés en Guinée-Bissau.
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