G5 Sahel : le cas d’Ag Ghaly évoqué

Lors de son voyage à Alger, le 6 décembre dernier, le président français Emmanuel Macron a discuté du cas Iyad Ag Ghaly avec le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah. Les renseignements français accusent les services de sécurité algériens de protéger le jihadiste malien.

Le général Ahmed Gaïd Salah acceuille Emmanuel Macron à Alger, le 6 décembre. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Le général Ahmed Gaïd Salah acceuille Emmanuel Macron à Alger, le 6 décembre. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Publié le 20 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Iyad Ag Ghaly. © Capture écran/Youtube/ image de propagande
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Sahel : Iyad Ag Ghaly, l’insaisissable

Depuis le double attentat de Ouagadougou, Iyad Ag Ghaly est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…

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Durant sa visite à Alger, le 6 décembre, Emmanuel Macron a abordé le cas d’Iyad Ag Ghaly avec les dirigeants algériens, en particulier lors de son entretien avec Ahmed Gaïd Salah, le vice-ministre de la Défense nationale, et ses collaborateurs.

Ces échanges portant sur le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui chapeaute les principaux groupes jihadistes au Mali, ont été tendus. Les renseignements français ont en effet acquis la certitude qu’Ag Ghaly et ses proches bénéficient du soutien, voire de la protection, des services de sécurité algériens.

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Ce qu’Alger dément catégoriquement. « Si les Français le voulaient vraiment, ils le mettraient hors d’état de nuire : ils en ont tous les moyens », souligne un responsable algérien.

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