En soumettant à Saadeddine El Othmani, le chef du gouvernement, des noms de ministrables qui sont aussi ses proches, Nabil Benabdellah, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), déjà très contesté, s’est attiré une nuée de critiques.
À la suite de l’enquête portant sur les dysfonctionnements du projet Al Hoceima, il avait été limogé de son poste de ministre de l’Habitat, tout comme un autre membre du parti, El Hossein El Ouardi, du ministère de la Santé.
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Ne pouvant plus prétendre à de hautes fonctions dans le secteur public, ni briguer un troisième mandat à la tête du PPS, Benabdellah a intrigué pour que ses amis récupèrent les portefeuilles vacants. Alors que le 10e congrès national du parti du livre doit se tenir en 2018, il souhaitait s’assurer de la fidélité de futurs ministres PPS au sein du gouvernement remanié.