Évincé de la tête de la Renaissance du Bénin (RB) en juin puis révoqué de la mairie de Cotonou fin juillet, Léhady Soglo a préféré quitter son pays sur les conseils de ses avocats. Établi à Paris depuis plusieurs semaines, il organise sa riposte, en contact permanent avec ses ex-collaborateurs. Fin août, il a déposé un premier recours pour « déni de justice » devant la Cour constitutionnelle béninoise, afin de contester son éviction de la mairie.
Le fils de l’ex-président Nicéphore Soglo a introduit une seconde plainte devant la Cour administrative de la cour suprême pour « excès de pouvoir ». Selon nos informations, Soglo ne compte pas regagner le Bénin avant d’avoir épuisé ces dernières procédures judiciaires.