Mi-septembre, le tribunal militaire du Kef a clos l’instruction portant sur les abus des forces de l’ordre qui, en novembre 2012, avaient tiré à la chevrotine sur des manifestants pacifiques lors d’une grève générale à Siliana dans le Nord-Ouest tunisien.
Le magistrat instructeur a établi la responsabilité de quatre policiers, mais disculpé Ali Laarayedh, le ministre de l’Intérieur de l’époque, déjà très critiqué pour sa mauvaise gestion de l’attaque de l’ambassade des États-Unis à Tunis en septembre 2012. Au sein d’Ennahdha, certains de ses rivaux espéraient voir mis en cause celui qui s’impose comme une figure montante du parti.