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Les citoyens ont-ils droit à la vérité quand il s’agit de la santé de leur président ? Ou celle-ci relève-t‑elle de la vie privée ? © Wikimedia Commons

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Quel est l’état de santé de nos chefs d’État ?

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Santé des présidents : l’état de forme d’Ibrahim Boubacar Keïta, objet d’attention des Maliens

Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.

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Mis à jour le 30 août 2017 à 15:09

Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali. © Zihnioglu Kamil/SIPA

Depuis son entrée en fonction, en septembre 2013, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), 72 ans, a été hospitalisé à deux reprises.

Le 12 avril 2016, le président malien a été discrètement opéré à l’hôpital militaire Percy, à Clamart, en banlieue parisienne, de l’adénome de la parathyroïde, une tumeur bénigne de glandes situées dans le cou. Le lendemain, la présidence annonçait que l’intervention s’était déroulée avec succès et que « la convalescence se [passait] normalement ».

Une semaine plus tard, IBK montrait qu’il était bien remis sur pied en participant à une cérémonie d’hommage national à trois soldats français tués au Mali en compagnie de François Hollande, aux Invalides.

En novembre 2016, après quelques audiences privées lors de la COP 22 à Marrakech, au Maroc, il fait un malaise vagal dans sa suite de l’hôtel Royal Palm. Immédiatement pris en charge par son médecin personnel, le Dr Diarra, il est transféré à la clinique internationale de Marrakech – où il recevra notamment la visite du roi Mohammed VI.

Avec deux « alertes » médicales en six mois, l’état de santé d’IBK fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part de ses compatriotes. Sur conseil de ses médecins, il a pris une dizaine de jours de repos à Paris à la fin du mois de janvier, après l’organisation du sommet Afrique-France à Bamako. Selon son entourage, il en a profité pour effectuer un « contrôle de routine » avant de regagner le Mali.