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Quel est l’état de santé de nos chefs d’État ?
Depuis son entrée en fonction, en septembre 2013, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), 72 ans, a été hospitalisé à deux reprises.
Le 12 avril 2016, le président malien a été discrètement opéré à l’hôpital militaire Percy, à Clamart, en banlieue parisienne, de l’adénome de la parathyroïde, une tumeur bénigne de glandes situées dans le cou. Le lendemain, la présidence annonçait que l’intervention s’était déroulée avec succès et que « la convalescence se [passait] normalement ».
Une semaine plus tard, IBK montrait qu’il était bien remis sur pied en participant à une cérémonie d’hommage national à trois soldats français tués au Mali en compagnie de François Hollande, aux Invalides.
En novembre 2016, après quelques audiences privées lors de la COP 22 à Marrakech, au Maroc, il fait un malaise vagal dans sa suite de l’hôtel Royal Palm. Immédiatement pris en charge par son médecin personnel, le Dr Diarra, il est transféré à la clinique internationale de Marrakech – où il recevra notamment la visite du roi Mohammed VI.
Avec deux « alertes » médicales en six mois, l’état de santé d’IBK fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part de ses compatriotes. Sur conseil de ses médecins, il a pris une dizaine de jours de repos à Paris à la fin du mois de janvier, après l’organisation du sommet Afrique-France à Bamako. Selon son entourage, il en a profité pour effectuer un « contrôle de routine » avant de regagner le Mali.