Abdelilah Benkirane se serait engagé à modérer les discours où il a tendance à attaquer les dirigeants du PJD ayant accepté de faire partie du gouvernement de Saadeddine El Othmani. De son côté, le Premier ministre aurait assuré au secrétaire général que lui et ses ministres tiendraient davantage compte des remarques des groupes parlementaires du parti.
Mais ce pacte n’est pas toujours suivi d’effets : la semaine dernière, à la deuxième chambre, le groupe PJD a reproché au gouvernement d’avoir passé outre ses propositions d’amendements portant sur le projet de loi relatif à l’indépendance du parquet.