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Il y a une quarantaine d’années, dans les rues poussiéreuses de sa ville natale, il s’amusait, à la plus grande joie de ses camarades, à caricaturer ses professeurs. Une pochade qui le mènera quelques années plus tard sur les bancs de la fameuse Académie des beaux-arts de Kinshasa, d’où sont sortis de nombreux artistes.
Mes toiles décrivent le quotidien de cette ville extraordinaire
Douze Mbemba, lui, donne ses premiers coups de pinceau et de burin comme stagiaire dans un atelier. Il y peaufine son style, affine sa technique. « Je voulais par-dessus tout trouver une certaine originalité », explique ce perfectionniste qui aime travailler la couleur, étirer l’huile au couteau pour lui donner tous ses éclats et ses reliefs.
« Mes toiles décrivent le quotidien de cette ville extraordinaire », souffle-t‑il. Et, comme Kin, Doudou brasse douze idées à la minute. « Je voudrais surtout organiser une grande exposition à Bandal et à Boma, précise l’artiste. Si seulement notre pays avait une vraie politique culturelle… »