Impuissants à freiner la popularité du chef du gouvernement depuis que ce dernier a engagé une lutte anticorruption fin mai, ils craignent que celle-ci aboutisse à la mise en cause d’élus du parti et que Chahed s’impose comme candidat à la présidentielle de 2019.
Selon des sources proches du bureau politique de Nidaa Tounes, certains prépareraient même une campagne anti-Chahed dans les médias et sur les réseaux sociaux axée sur le rôle qu’il a joué jusqu’en 2015 en tant qu’expert international auprès du ministère américain de l’Agriculture dans l’introduction, très contestée en Tunisie, de produits de la firme Monsanto.