Le 6 juin, les plaidoiries ont commencé. Et, à Rabat, on se frotte les mains : les observateurs étrangers, y compris les plus critiques, reconnaissent en coulisse que le procès se déroule impeccablement.
« Contrairement aux débuts de la procédure, le calme a régné toute cette semaine, tant devant le tribunal qu’à l’extérieur », se félicite Brahim Rachidi, l’un des avocats de la partie civile. « Il est très peu probable que le procureur requière la peine capitale, et le Maroc va sortir grandi de ce procès », renchérit l’un de ses confrères.