À commencer par son chef, Abdelmalek Sellal, averti seulement la veille (23 mai) de la nomination de son successeur, Abdelmadjid Tebboune, alors que plusieurs indices semblaient indiquer qu’il conserverait son poste. Quant à Noureddine Boutarfa, le ministre de l’Énergie, il a appris le 24 mai à Vienne, où il participait à un sommet de l’Opep, qu’il devait céder son portefeuille le lendemain. Mais ce ministre se savait sur le départ, à l’instar de son collègue des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, également informé le 24. Ce dernier est pressenti pour le poste d’ambassadeur à Paris, vacant depuis décembre 2016.

Ramtane Lamamra, alors ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, le 15 décembre 2013 à Alger. © Louiza AMMI pour JA
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