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Guinée équatoriale : sans pétrole, des idées ?
Cette visite fait suite à la tenue à Malabo, en novembre 2016, du 4e sommet Afrique-monde arabe, au cours duquel les contacts avec les pays membres de l’Opep présents ont été nombreux. Le 11 mai, le gouvernement équato-guinéen a annoncé qu’il avait reçu « le soutien crucial » de l’Arabie saoudite et confirmé qu’il s’engageait à suivre les objectifs de l’organisation en réduisant sa production de 12 000 b/j en 2017.
La Guinée équatoriale cherche à diversifier ses partenariats et à acquérir plus de visibilité au plan international
Une manière d’éviter une surproduction qui entretiendrait la baisse des prix. On peut s’interroger sur les raisons qui poussent le pays à rejoindre le cartel justement au moment où cette chute des cours a mis à mal le secteur au niveau mondial. « La Guinée équatoriale cherche à diversifier ses partenariats et à acquérir plus de visibilité au plan international.
D’où, par exemple, son adhésion à la Communauté des pays de langue portugaise [depuis 2014], en plus de son appartenance à la Francophonie. Mais le président a aussi une vision africaine : l’adhésion de son pays à l’Opep serait un moyen de renforcer la présence et le poids des pays africains au sein de l’organisation », commente un diplomate étranger.