Dans ce dossier
Guinée équatoriale : sans pétrole, des idées ?
C’est dans la capitale et sa périphérie, sur l’île de Bioko, que le parc est pour le moment le plus étoffé. Dotée d’établissements cinq étoiles (Hilton Malabo, Sofitel Malabo President Palace, Sofitel Malabo Sipopo Le Golf) et trois ou quatre étoiles (Baya, 3 de Agosto, Anda China, Tropicana et Ibis), sans oublier quelques hôtels de moyen standing, Malabo dispose d’une offre d’hébergement diversifiée, mais presque exclusivement fréquentée par des voyageurs d’affaires.
En revanche, à Luba (deuxième ville de l’île, sur la baie de San Carlos, côte est) et surtout à Moca (Centre), elle est davantage tournée vers une clientèle de loisirs, locale ou régionale.
Cinq étoiles
Dans la région continentale, la ville nouvelle de Djibloho, située dans le centre du Río Muni et inaugurée en août 2015, remporte désormais la palme du luxe avec son Grand Hotel, un cinq-étoiles doté de 380 chambres et de 72 suites, d’une cinquantaine de villas, d’un centre de conférences, d’une piscine et d’un terrain de golf.
Sur le littoral, Bata, la capitale économique, n’est pas en reste, bien que son parc hôtelier soit plus modeste (Panafrica, Elik Melen, Media Luna, Ibis, etc.), de même que Mbini (à 50 km au sud de Bata) et, à l’est, Mongomo (près de la frontière gabonaise), qui dispose également d’un cinq-étoiles, ou encore Ebebiyín, près de la frontière camerounaise. Cogo, sur l’estuaire du Río Muni, ainsi que les îles de Corisco et d’Annobónke ont davantage misé sur un tourisme de villégiature, avec des resorts et des bungalows, pour attirer les aficionados de soleil et de plage.