Cinéma : Cannes, un festival si peu africain
Comme hélas le plus souvent depuis une vingtaine d’années, faute d’avoir été sélectionné pour la compétition officielle, aucun film africain, ni du sud ni du nord du Sahara, ne concourra pour la Palme d’or au Festival de Cannes, qui se déroule du 17 au 28 mai.
Septième art : quand l’Afrique fait son cinéma
Alors que s’ouvre le Festival de Cannes, dans le sud de la France, la production africaine apparaît toujours comme le parent pauvre de l’industrie cinématographique mondiale. Pourtant, avec les moyens qui sont les siens, le continent fait preuve d’une inventivité remarquable, parfois à rebours des canons internationaux. Et si c’était là sa chance ?
Deux films du Maghreb et un long-métrage zambien seront néanmoins projetés sur la Croisette, les deux premiers dans le cadre de la sélection officielle Un certain regard, le troisième dans celui de la Quinzaine des réalisateurs.
La Tunisienne Kaouther Ben Hania, déjà consacrée pour ses documentaires (Le Challat de Tunis, en 2015, et Zaineb n’aime pas la neige, Tanit d’or au Festival de Carthage en 2016), présentera ainsi son premier long-métrage de fiction, La Belle et la Meute.
Et le cinéaste Karim Moussaoui, remarqué en 2015 pour son moyen-métrage Les Jours d’avant, tentera de confirmer son statut d’espoir du cinéma algérien avec En attendant les hirondelles.
Quant à la jeune cinéaste zambienne Rungano Nyoni, née à Lusaka mais qui vit depuis son enfance au pays de Galles, on découvrira avec intérêt son premier long-métrage, I Am Not a Witch (« Je ne suis pas une sorcière »).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles