Dans ce dossier
Enseignement : L’excellence pour tous
Ces mouvements mettent en évidence des systèmes universitaires exsangues, débordés par la croissance des effectifs. Le 10 avril, au moins un homme est mort à Niamey lors d’affrontements avec les forces de l’ordre alors que les manifestants réclamaient de meilleures conditions de travail.
Professeurs et étudiants protestent
À Bamako, le mouvement des professeurs, qui souhaitent voir leurs salaires revalorisés, s’enlise. Idem à Bujumbura, où les étudiants refusent de voir les bourses se transformer en prêts.
Au Congo, trois journées « université morte » ont été décrétées le 12 avril pour protester contre les retards de paiement. « Même [dans un pays] en crise, il y a des priorités », déplorait Fidèle Moukamba, professeur à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville, sur RFI.