• Une séquence politique, décisive. Elle aura pour cadre le sommet des quinze chefs d’État de la Cedeao, le 4 juin, à Monrovia, qui décideront de la réponse à donner. L’unanimité des membres est requise. Seul le vote du Nigeria ne paraît pas encore totalement acquis. Le Maroc a néanmoins « très bon espoir » de convaincre le président Muhammadu Buhari, même si ce dernier reste affaibli ;
• Une séquence juridique, durant laquelle les instruments de ratification marocains devront être adaptés à ceux du traité fondateur de la communauté ;
• Une séquence technique. Lors de cette ultime étape de l’intégration du royaume, il faudra négocier plusieurs aspects (monétaires, commerciaux…).
Si tout se déroule sans heurts, le Maroc sera pleinement, dès la fin de 2017, le seizième membre de la communauté.