Il ne peut même plus s’habiller seul quand il arrive dans un centre de rééducation, où il va cohabiter avec des handicapés souvent encore plus atteints que lui. Une histoire glauque ? Pas du tout. Car pour évoquer dans ce film, inspiré de son histoire personnelle, ce qui lui est arrivé et qui explique sa persistante claudication, Grand Corps Malade a choisi le ton de la comédie.
C’est donc avec humour, même si l’émotion n’est pas absente, qu’il entraîne le spectateur au sein de l’établissement où Ben tente de réapprendre à vivre avec une bande d’accidentés aussi touchants que pittoresques. Sympathique, sensible, pudique, un film qui, sans surprise, ressemble par bien des côtés à un morceau du slameur.