Dans ce dossier
Croissance : qu’avons nous fait de nos quinze glorieuses
À la clé, des documents de plusieurs centaines de pages ayant pour objectif de mener le pays vers une véritable transformation économique sur une période de cinq à dix ans.
En une décennie, la liste des pays ayant mis en place un plan stratégique d’émergence s’est allongée : Maroc, Sénégal, Kenya, Éthiopie, Gabon, Côte d’Ivoire, Cameroun, Tunisie, Guinée équatoriale… Un grand nombre de ces documents ont été élaborés par des cabinets spécialisés. McKinsey en a réalisé plusieurs mais Boston Consulting Group, Roland Berger ou Bain & Company ont également été actifs, sans parler des structures nées localement comme Valyans Consulting au Maroc et Performances Group, du Sénégalais Victor Ndiaye.
Mais souvent, à cause d’un manque d’implication des administrations concernées, mais aussi en raison du caractère trop globalisant de ces plans pour des pays en manque de moyens, la plupart ont en grande partie échoué. Les politiques de planification stratégique sont donc en train de changer : elles s’orientent vers un modèle ciblant plutôt quelques actes forts et structurants, capables de changer la donne et impliquant souvent – et à un niveau important – le secteur privé.