Elle va devoir affronter l’hostilité de son nouvel environnement, d’autant qu’elle s’acharne à découvrir la vérité sur la disparition de son grand-père pendant la guerre civile…
L’arrivée de son frère, proche parmi les proches, mais qui n’éprouve pas les mêmes difficultés à retrouver une place dans l’univers de son enfance et ne cherche pas à régler ses comptes, ne va pas simplifier son existence de femme.
Paradoxalement, le rôle de Nada a été confié à une Iranienne, la superbe Golshifteh Farahani, laquelle illumine le film.
Mais ce récit manifestement autobiographique est mis en scène par une réalisatrice d’origine libanaise, Jihane Chouaib, qui, à travers ce premier long-métrage de fiction, semble vouloir à la fois faire le portrait d’une femme à la recherche de ses origines et celui d’un pays qui, vivant avec les mêmes seigneurs de guerre, a du mal à regarder l’avenir.