Selon Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), les joueurs, dont Sofiane Feghouli, présenté par la presse locale comme un des meneurs de la fronde, « n’y sont pour rien ».
Un membre de la délégation camerounaise, présent à Blida, met en doute cette version : « J’ai entendu des joueurs algériens critiquer leur coach en rentrant au vestiaire. Quatre d’entre eux discutaient dans un coin. Rajevac a voulu les féliciter. Il a posé la main sur l’épaule de l’un d’eux, qui l’a sèchement repoussée. On entendait crier derrière la porte, au point que Rajevac est sorti. Les joueurs ont eu sa tête, c’est évident. »
Un avis partagé par un entraîneur algérien : « Ils ne bronchent pas devant Raouraoua. S’ils ont poussé Rajevac à la démission, c’est que ça arrangeait la FAF et son président… »