D’après une notification de cette ordonnance dont JA a obtenu copie, le professeur Künzel doit se concentrer sur deux conversations supposées : celle avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée ivoirienne, qui impliquerait les deux hommes dans un vaste plan de soutien aux putschistes ; et celle avec le commandant Paul Henri Damiba, officier du 11e régiment d’infanterie commando, que Bassolé aurait appelé pendant la tentative de putsch.
D’après ce document, l’expert allemand devra « analyser les enregistrements sonores ciblés mis à sa disposition », « faire tous les commentaires quant à leur qualité acoustique et leur horodatage » et dire à la justice militaire « s’ils sont authentiques, techniquement intègres et s’ils ne sont pas des montages ou des truquages ».
Enfin, Künzel est prié de dire « si les enregistrements des conversations téléphoniques peuvent être judiciairement exploitables au regard de leur qualité ».