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De g. à dr., Alain Foka, Pierre N’Gahane, Calixthe Beyala, Elizabeth Tchoungui, Fred Eboko, Jacques-Greg Belobo et Achille Mbembe. © Jean -pierre Keupseu/panapress ; Ian Hanning/REA; Martin bureau/AFP; Vincent Fournier/JA; DR; Arnaud Meyer/opale/leemage; Matthias Balk/DPA/AFP

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Cameroun : drôle de diaspora

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Société

Alain Foka : panafricain dans l’âme

Niamey, novembre 2015. Dans le hall d’un grand hôtel, une immense pancarte annonce la sortie de son nouveau coffret d’Archives d’Afrique, une émission qu’il anime sur RFI, tout comme Le Débat africain.

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Mis à jour le 6 octobre 2016 à 18:04

Achille Mbembe © Aurélia Blanc pour RFI

Sur le continent, le journaliste Alain Foka, 53 ans, est connu comme le loup blanc. Mais c’est aussi une vraie figure de proue de la diaspora africaine. À la tête d’une société de production, il est l’auteur de plusieurs documentaires primés.

Ce panafricaniste accompli, qui a commencé sa carrière comme correspondant de guerre sur La Cinq, la défunte chaîne de télévision française, aime à mélanger les genres. Du moins en apparence.

Jusqu’à une date très récente, il était le propriétaire d’un restaurant sélect à deux pas des Champs-Élysées, à Paris, un établissement parfois choisi comme lieu de rencontres informelles pour personnalités africaines, dont des chefs d’État. Foka confie avoir voulu créer un espace d’échanges et de renseignements : « Je n’ai jamais été autant informé sur la communauté africaine que lorsque j’étais propriétaire de ce restaurant ! »