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De g. à dr., Alain Foka, Pierre N’Gahane, Calixthe Beyala, Elizabeth Tchoungui, Fred Eboko, Jacques-Greg Belobo et Achille Mbembe. © Jean -pierre Keupseu/panapress ; Ian Hanning/REA; Martin bureau/AFP; Vincent Fournier/JA; DR; Arnaud Meyer/opale/leemage; Matthias Balk/DPA/AFP

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Cameroun : drôle de diaspora

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Société

Irène Nkam, toujours à l’écoute

Ses sujets de prédilection en tant que psychiatre – l’alexithymie et les mouvements oculaires chez les schizophrènes – n’évoquent pas grand-chose pour les non-initiés.

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Mis à jour le 6 octobre 2016 à 18:07

Irène Nkam (Cameroun – France), médecin psychiatre. A Paris, le 21.09.2016. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA

Mais, secrétaire générale de l’Association des médecins africains de France, le docteur Irène Nkam, 49 ans, sait aussi aborder les questions pratiques qui parlent à tous, en particulier aux médecins : construire un solide réseau de praticiens, accueillir les nouveaux arrivants dans la profession ou dans l’Hexagone, organiser un congrès annuel pour échanger.

L’association envisage à terme la mise en place d’une structure pour orienter les membres de la diaspora les plus désemparés face à la complexité du parcours de soins, pour eux-mêmes ou pour leurs familles. Son autre combat, Irène le mène contre le délit de faciès : « Quand j’arrive dans un nouvel hôpital, je suis d’emblée prise pour une aide-soignante. Le pire, c’est quand cela vient aussi des Noirs. »