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Hôtellerie : les raisons de l’optimisme
Après deux ouvertures en 2015, à Accra (Ghana) et à N’Djamena (Tchad), et des inaugurations prochaines à Sétif (Algérie) et à Mohammedia (près de Casablanca, au Maroc), le groupe mise beaucoup sur l’Angola, avec près de 27 établissements prévus d’ici à 2017, développés en contrat de gestion, en partenariat avec la compagnie d’assurances AAA Activos. Les premiers ouvriront près de Luanda. Ibis compte s’étendre par ailleurs dans les centres-villes des capitales africaines, là où s’effectuent les grands flux de voyageurs en transit et de conférenciers, plutôt que près des aéroports.
Ces établissements se présenteront sous trois déclinaisons : Ibis Hotel, axé sur le confort, Ibis Budget, sur le prix, et Ibis Styles, plus design, avec des modèles plus ou moins standardisés qui s’inscrivent ainsi dans l’offensive du groupe pour séduire de plus en plus d’investisseurs.
« La marque Ibis est la plus aisée à mettre en œuvre, avec un coût inférieur à un Novotel ou à un Pullman », souligne Jean-Marc Schnell, le vice-président des opérations d’Accor pour l’Afrique subsaharienne. Dans les marchés anglophones, l’enseigne devra faire face à des concurrents sur le même segment, tandis qu’en Afrique francophone il existe beaucoup d’hôtels trois ou quatre étoiles indépendants, mais sans acteur structuré en amont, à l’exception des hôtels du groupe Onomo, fondé par un ancien d’Accor.