Accor redouble d’ambition pour ses ibis

Pour sa marque phare Ibis, l’hôtelier français Accor redouble d’ambition. Alors que, dans cette catégorie, il dispose aujourd’hui de 40 établissements sur le continent, il en comptera 80 en 2020 et aura ainsi doublé son offre économique.

L’hôtel de Marrakech, l’un des 40 établissements dont le groupe dispose sur le continent. © BABBA

L’hôtel de Marrakech, l’un des 40 établissements dont le groupe dispose sur le continent. © BABBA

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 14 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

L’hôtel Ivoire, groupe Sofitel, à Abidjan, en Côte d’Ivoire accueille le sommet UA-UE du 29 au 30 novembre 2017. © Jacques Torregano pour JA
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Hôtellerie : les raisons de l’optimisme

Malgré le ralentissement économique et les questions de sécurité, le marché hôtelier africain conserve son attractivité pour les opérateurs et les investisseurs.

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Après deux ouvertures en 2015, à Accra (Ghana) et à N’Djamena (Tchad), et des inaugurations prochaines à Sétif (Algérie) et à Mohammedia (près de Casablanca, au Maroc), le groupe mise beaucoup sur l’Angola, avec près de 27 établissements prévus d’ici à 2017, développés en contrat de gestion, en partenariat avec la compagnie d’assurances AAA Activos. Les premiers ouvriront près de Luanda. Ibis compte s’étendre par ailleurs dans les centres-villes des capitales africaines, là où s’effectuent les grands flux de voyageurs en transit et de conférenciers, plutôt que près des aéroports.

Ces établissements se présenteront sous trois déclinaisons : Ibis Hotel, axé sur le confort, Ibis Budget, sur le prix, et Ibis Styles, plus design, avec des modèles plus ou moins standardisés qui s’inscrivent ainsi dans l’offensive du groupe pour séduire de plus en plus d’investisseurs.

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« La marque Ibis est la plus aisée à mettre en œuvre, avec un coût inférieur à un Novotel ou à un Pullman », souligne Jean-Marc Schnell, le vice-président des opérations d’Accor pour l’Afrique subsaharienne. Dans les marchés anglophones, l’enseigne devra faire face à des concurrents sur le même segment, tandis qu’en Afrique francophone il existe beaucoup d’hôtels trois ou quatre étoiles indépendants, mais sans acteur structuré en amont, à l’exception des hôtels du groupe Onomo, fondé par un ancien d’Accor.

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