Fin juillet, Le Caire avait organisé une rencontre discrète entre le chef de l’« Armée nationale libyenne » et Fayez al-Sarraj, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, qui siège à Tripoli, dans l’Ouest, afin de mettre un terme aux divisions locales. Las, les diplomates égyptiens ont été impuissants à réunir les rivaux – pourtant tous deux présents dans la capitale égyptienne – autour d’une même table.
Le futur maître de la Libye ?
Officiellement, la nomination de Haftar à la tête du ministère de la Défense constitue un point d’achoppement. Mais, en réalité, il semble que sa volonté de s’imposer à terme comme le maître du pays rende vain tout effort de négociation.