Depuis des semaines, le parti tente d’étoffer ses rangs en débauchant des élus issus d’autres formations (comme Al Moubadara, le parti destourien de Kamel Morjane), ce qui suscite un certain malaise dans la classe politique.
Hafedh Caïd Essebsi pointé du doigt
Pourtant, la crise au sein de Nidaa n’est pas finie. Plusieurs de ses principaux cadres dénoncent la mainmise qu’y exerce Hafedh Caïd Essebsi (photo), son directeur exécutif (et, par ailleurs, fils du président de la République), qui perturbe selon eux la bonne marche du parti.
Vers une nouvelle direction du parti ?
Certains suggèrent de l’écarter et de substituer à l’actuelle direction un directoire de dix militants, tous dotés de prérogatives identiques. Hafedh Caïd Essebsi a répliqué en envoyant des émissaires porteurs d’une contre-proposition : la création d’un quintette auquel il serait partie prenante.