« Actuellement, 99 % de l’activité juridique des clients internationaux en Afrique échappe aux avocats locaux, parfois employés à moindre coût comme sous-traitants de cabinets européens ou américains », affirme cet avocat familier des secteurs des mines et des infrastructures.
« Il s’agit de monter une structure à part – dont le nom reste encore à déterminer -, pas de racheter des cabinets locaux ni de monter des bureaux de représentation ou des filiales. C’est cette nouvelle structure, basée en Afrique, qui proposera ses services en direct aux clients internationaux », explique Thierry Lauriol.
Formation et échanges
L’avocat précise que le projet comprendra également un volet important de formation et d’échanges entre les cabinets partenaires, pour étoffer l’expertise de ses membres. Une quarantaine de cabinets d’avocats issus d’autant de pays différents seraient intéressés par ce projet. Il devrait être annoncé entre fin juillet et début août.